Charte de l'adoptant

Charte de l’adoptant

 

 

Nous rappelons que l'adoption d'un animal doit être impérativement la

conséquence d'un acte réfléchi.

Accueillir un animal au sein de son foyer représente des devoirs mais aussi

des obligations, cet animal que vous venez d'adopter n'est pas un jouet, ni une

peluche: c'est un être vivant (il mange, il boit, il joue, il peut être malade) Il a,

lui aussi, son caractère, ses besoins, y compris et surtout le besoin d'être aimé

et d'aimer.

 

 

Article 1

 

Tout futur propriétaire d’un animal s’engage à respecter les droits et les devoirs de son

animal, à bien traiter l'animal (spécialement à ne le pas laisser attaché ou enfermé en chenil

ou sur un balcon), à lui donner nourriture, soins et habitat convenables. Prenant acte que la loi

sur la protection de la nature de 1976 pose comme principe fondamental que "l'animal est un

être sensible", il doit donc bénéficier de la considération et du respect dus à tout être vivant, et

donc : qu'il est du devoir de l'adoptant de considérer l'animal comme un membre de la famille,

ce qui implique que l'adoptant s'engage à le faire vivre à ses côtés (notamment à l'intérieur de

la maison).

 

 

Article 2

 

Les propriétaires de chiens de 1 et 2 catégorie doivent respecter la loi en vigueur.

Faire suivre son chien par un vétérinaire comportementaliste animalier dès lors que celui-ci

présente un changement significatif de comportement de sociabilité

Suivre avec son chien plusieurs cours d'éducation à l'obéissance.

ce que dit la loi

La loi du 6 janvier 1999 classe les chiens susceptibles d'être dangereux en deux

catégories. Une première regroupe "les chiens d'attaque" dont le maître ne peut retracer

l'origine par un document, comme le livre généalogique reconnu par le ministère de

l'Agriculture. Sont concernés les chiens communément appelés "Pitbulls". La seconde

catégorie concerne les "chiens de garde ou de défense" inscrits au "Livre des origines

françaises". Les "Rottweiler" en font partie.

La loi de 2007, non rétroactive, a porté à six mois d'emprisonnement et 7.500 euros

d'amende (au lieu de trois mois et 3.750 euros) la détention sans autorisation d'un chien

de première ou deuxième catégorie. Ces deux types de chiens doivent être muselés et

tenus en laisse sur la voie publique par une personne majeure, qui n'a fait l'objet

d'aucune mise sous tutelle ni condamnation pour crime ou violence. Leur détention doit

être déclarée en mairie. La loi de 2007 punit de six mois d'emprisonnement et 15.000

euros d'amende l'acquisition, la cession (gratuite ou payante), l'importation, l'introduction

sur le territoire français, l'accès aux transports en commun, aux lieux publics et le

stationnement dans les parties communes d'immeubles des chiens de première

catégorie. Les personnes déjà propriétaires de chiens de première catégorie, qui ne les

feraient pas stériliser, s'exposent à six mois d'emprisonnement et 15.000 euros

d'amende. Concernant les chiens de deuxième catégorie, la réglementation interdit

seulement le stationnement dans les parties communes des immeubles.

Un chien de la première ou deuxième catégorie est "réputé présenter un danger grave et

immédiat" s'il est détenu par une personne qui n'en a pas le droit ou qui se trouve dans

un lieu interdit. L'euthanasie peut alors intervenir "sans délai" après avis d'un vétérinaire.

 

 

Article 3

 

Dans aucun cas :

Organiser ou participer à des combats de chiens.

Se servir du chien comme une arme pour toutes intimidations ou règlement d’un éventuel

problème.

Faire des portées illégales dans un but financier ou autre.

Il est de notre devoir de :

Dénoncer toutes pratiques de l’animal à d’autre fin que celle pourquoi il est destiné

Respecter sa vie au sein d’une famille et lui donner le bien être auquel il a le droit.

Dénoncer toutes les maltraitances

Et enfin agir rapidement à tous changements significatifs de comportement.

 

 

 

Article 4

 

Ne jamais laisser seul un enfant avec un animal car il ne sait pas interpréter les signes

d’avertissement que peut lui envoyer l’animal.

Ne jamais laisser un individu seul sans la présence d’une personne familière de l’animal.

En cas de garde temporaire de votre animal, laisser des consignes strictes, ne pas oublier que

vous êtes responsable des dégâts causés par celui-ci.

 

 

Article 5

 

Savoir bien déterminer quel type de race est la plus adaptée à sa situation familiale et

environnementale. Chaque animal à un caractère bien spécifique, des besoins particuliers,

ainsi qu’un budget alimentaire et de santé, faites vous aider par des professionnels du monde

animalier.

Accueillir un animal n’est pas une décision à prendre à la légère,

C’est un choix qui doit être mûrement réfléchi il s’agit d’un véritable engagement pouvant

durer plus d’une dizaine d’années.

Les propriétaires de chiens de 1et 2 catégorie sont confronté au regard des autres et a une

médiatisation sans égale et une réglementation contraignante, redonnons une image positive

de ce type de chiens par un comportement irréprochable.

 

 

Article 6

 

Ramasser les déjections canines

Les fonctions naturelles des chiens font qu’elles ne préviennent pas de l’endroit ou elles vont

se produire, pour le bien être des autres munissez vous toujours d’un sac plastique à cet

usage.une amende de 38 euros est prévu par le code.

 

 

Article 7

 

Tenir sont chien en laisse, pour éviter tous problèmes de fugue

La fugue de l’animal n’est pas une cause d’exonération de responsabilité.

Son gardien reste donc responsable